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Bonnes pratiques de SEO ('white hat techniques')


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III. Utilisez les technologies à bon escient

III-A. Les images

Cela paraît trivial, mais les images de vos documents doivent être aussi peu nombreuses que possible. D’une part, elles alourdissent le poids du document, ce qui génère un surplus d’utilisation de la bande passante du serveur et peut vous coûter une fortune dans certaines situations extrêmes. D’autre part, tel que je l’ai évoqué plus tôt, les bots de référencement ne peuvent pas interpréter le contenu des images avec la même facilité que le texte. Enfin, une image vous donne moins de contrôle à vous, webmestre, sur l’allure de votre page : modifier la CSS ne permet pas de modifier les images, donc pas tout le design de votre page.

III-B. Flash

Les documents Flash (extension .swf) sont très connus de tous les webmestres. Flash permet de créer des interfaces Web disposant d’animations qu’il serait extrêmement complexe de créer au moyen des technologies Web classiques comme JavaScript.

Ce n’est pas pour autant qu’il faut se laisser séduire. En effet, lors du référencement, les documents Flash sont encore moins analysés que les images, dans la mesure où leur balise HTML ne permet pas de leur attribuer de commentaire. Seul le nom du fichier peut renseigner sur leur contenu, or de nombreux webmestres négligent (trop) largement ce détail.

En conclusion, n’utilisez Flash que pour des animations isolées. Ne l’utilisez surtout pas pour faire le sommaire (le menu) de votre site et encore moins pour développer le site complet, car les bots seraient alors dans l’incapacité totale de visiter votre site au-delà de la page d’accueil !

III-C. AJAX

AJAX, cette technologie qui a donné son nom à la tendance Web 2.0, est à utiliser avec parcimonie également. En effet, le contenu de la page étant modifié après son chargement, nous n’avons absolument aucune garantie que les crawlers seront en mesure de s’adapter. À vrai dire, il est tout à fait probable que ces crawlers n’interprètent pas du tout le langage JavaScript, ce qui leur occulte la totalité du contenu affiché au moyen d’AJAX.

Il est donc judicieux d’appliquer à votre utilisation d’AJAX des règles similaires à celles adoptées pour Flash : n’utilisez AJAX que pour ce qui est le plus utile, pour améliorer l’expérience utilisateur. Évitez de charger du contenu au moyen d’AJAX, car les bots seront incapables de le référencer, ce qui serait bien dommage pour vous.

Concrètement, de bons exemples d’utilisation sont Google Maps et Google Suggest. Un mauvais exemple d’utilisation serait un site au contenu chargé dans des onglets dynamiques, c’est-à-dire remplis au moyen d’AJAX.

Réciproquement, ce n’est pas parce que vous ne référencez pas une certaine page qu’il faut y utiliser AJAX à tout prix.

III-D. Les feuilles de style

Qu’elles soient CSS, XSL ou d’une autre branche, les feuilles de style permettent de simplifier la mise en forme de votre site en vous permettant de définir une « classe » pour chacun de vos éléments HTML.

De nombreux webmestres utilisent et nomment ces classes de manière impropre. En effet, les classes CSS sont prévues pour être appliquées à un type d’élément HTML destiné à englober un contenu bien spécifique. Il peut s’agir d’une réponse dans un forum (regroupant le message, son titre, le nom de l’auteur, la date de rédaction, etc.) ou bien simplement un message. En revanche, il ne doit pas s’agir ni du « menu de gauche » puisque l’emplacement dans la page relève de la structure de votre document HTML, ni de la « case jaune », puisque cela relève des valeurs des propriétés de votre classe CSS (qui sont évidemment sujettes à modification).

Imaginez que vous ayez une classe « top-box » dans votre CSS : dès que votre document HTML sera modifié, par exemple lorsque vous décidez de déplacer l’en-tête vers l’un des bords de la page, vous devrez également modifier le nom de votre classe CSS ainsi que tous les documents HTML qui y font appel, ce qui vous conduira probablement à une erreur un jour ou l’autre. Évitez de donner un nom en rapport avec son emplacement dans la page ou avec la manière dont il apparaît. En revanche, je vous recommande vivement de choisir le nom en fonction du contenu des éléments auxquels la classe CSS doit être appliquée, puisque c’est en fonction de cela que vous remplissez les propriétés de cette classe. Des noms corrects sont « main-menu », « message-box », etc.

Par ailleurs, évitez d’utiliser vos feuilles de style pour cacher des éléments du contenu. En effet, cette tactique a toutes les chances d’être perçue comme une tentative d’ajout de mot clef à l’insu de l’internaute. Un débat fait rage quant à la capacité des crawlers de lire les feuilles de style : personnellement, je ne vous recommande pas de supposer qu’ils le sont. Partez du principe que les crawlers utilisent tous les éléments à leur disposition ; de toute manière, je ne doute pas qu’ils le feront un jour ou l’autre.

Enfin, utilisez les feuilles de style quand c’est nécessaire. Par exemple, mettre vos titres en caractères gras entre dans les attributions de CSS, tandis que mettre en gras un mot isolé de votre page devrait être fait au moyen de la balise HTML <strong>. Appenez à faire la distinction entre « mettre en valeur » (ce qui comporte une sémantique et doit donc être fait au moyen d’une balise HTML) et simplement « mettre en forme » (ce qui doit être réservé aux feuilles de style afin d’éviter qu’une sémantique apparaisse où elle ne devrait pas).

III-E. Les headers, les redirections

Utilisez la redirection la plus efficace. Évitez les redirections en HTML ou en JavaScript, préférez un envoi de headers grâce à votre serveur Web ou à votre langage de script.

Pour de plus amples informations : Comment faire une redirection ?

De manière générale, il est recommandé de déterminer précisément quels sont les headers les plus adaptés et de les envoyer au client. De cette manière, vous indiquez au client toutes les informations dont il a besoin pour réagir de la manière la plus adaptée possible. Par exemple, dans le cas d’une page de déconnexion, le crawler peut recevoir un header UNAUTHORIZED et ainsi éviter de référencer inutilement cette page.

III-F. Contrôlez les liens sortants

N’importe quel webmestre est habitué à voir les utilisateurs de ses sites publier des liens vers d’autres sites. Sachez que la quantité de liens sortant de votre site est comptabilisée dans les paramètres de référencement. Plus vous avez un taux de liens élevé, moins vous paraissez sérieux (ou organisé, ce qui revient au même), ce qui fait baisser votre popularité. Pour réduire votre quantité de liens dans une situation où vos internautes peuvent publier ce qu’ils veulent, les moteurs de recherche se sont mis d’accord sur une propriété de la balise d’ancrage : rel=« nofollow ». Définissez une politique de filtrage de vos utilisateurs de confiance (par leur nombre de messages, leur ancienneté, ce que vous jugez nécessaire) et ajoutez cette propriété à tous les liens en lesquels vous ne pouvez pas avoir confiance : les moteurs de recherche n’en tiendront pas compte lors du référencement de vos pages.

Bien entendu, la réciproque est qu’il est totalement inutile de publier frénétiquement des liens vers votre site aux quatre coins du Web… Pour obtenir des backlinks, vous devez contacter le webmestre du site qui vous intéresse : d’une part, cette démarche vous oblige à faire un effort supplémentaire (courrier personnalisé = pas d’automatisme) ; d’autre part, cela donne le contrôle au webmestre hôte ; par conséquent, c’est une méthode fiable.

Utilisation de la propriété rel='nofollow' :
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